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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 09:34

La Revue Militaire de l'Etranger

(1872-1914),

acteur majeur de la formation des officiers au début de la IIIe République

AUTRICHIENS.jpg

Illustrations extraites de "Album de caricatures appartenant à Démétre G Antoniadis"

publié à Athènes par l'Institut Vénizelos en 2002.

ALLEMAND

ANGLAIS.jpgLa reconstruction d'un outil militaire français est entreprise dès la fin de la guerre franco-prussienne de 1870-1871. Cet effort national est marqué par les grandes lois militaires de la deuxième moitié des années 1870, par les investissements bien connus en faveur de l'organisation défensive du territoire, par l'instauration progressive de la conscription, etc. On sait moins qu'un effort non moins grand est accompli dans le domaine de la formation des officiers. Les scolarités sont totalement rénovées (création de ce qui va devenir l'Ecole supérieure de guerre), et pour les préparer à "la guerre de demain" une revue spécialisée sur les autres armées est rédigée et diffusée par l'état-major général : la Revue Militaire de l'Etranger (ou des Armées Etrangères). De l'Allemagne au Siam, de la Norvège au Mexique, toutes les armées étrangères sont "suivies", étudiées, analysées ; la priorité étant bien sûr accordée aux principales nations européennes considérées comme de futurs adversaires ou alliés. Les budgets, les armements, les nominations, les grandes maneuvres, les nouveaux règlements: tout est scruté et détaillé. Dans cet article, Laure Loucopoulos présente l'évolution de ce mensuel tout-à-fait atypique, sa ligne rédactionnelle, sa forme et le contenu des articles. Une étude d'autant plus intéressante que la consultation de la Revue est indispensable pour toute personne qui souhaite avoir une compréhension à la fois panoramique et concrète de la situation militaire de l'Europe à la veille de la Première Guerre mondiale.

Pour lire l'article complet, cliquez ici.

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 09:05

Le cours d'Infanterie du colonel Pétain

Ecole supérieure de guerre, 1911

   COUS-PETAIN.jpg

On connaît la formule prêtée au général Pétain selon laquelle "le feu tue". On en tire souvent argument dans l'historiographie pour le considérer comme un adversaire de l'offensive à outrance, telle qu'elle est assez généralement admise à l'époque en France (bien au-delà des seuls cercles militaires). La publication récente du texte original du cours qu'il dispensait à l'Ecole supérieure de guerre (précédé d'une introduction du général (2S) J. Delmas, éditions du Cosmogone, 2010) permet de relativiser ces affirmations pour le moins rapides.

 

Ce cours est structuré en trois partie principales : "L'infanterie française au début du Ier Empire" (pp. 1-97) ; "L'infanterie en 1870" (pp. 102-203) et "Les règlements d'infanterie de 1875 à 1902" (pp. 297-246). L'ensemble est complété par deux jeux de cartes : la campagne de 1806 et la bataille d'Auerstedt (cartes n° 1 à 7) et les combats du 2e CA français le 16 août 1870 dans la région Thionville-Rezonville (cartes n° 8 à 11).

 

Les deuxième et troisième parties sont sans doute les plus intéressantes, car Pétain abandonne la seule description de l'infanterie napoléonienne pour détailler des situations alors récentes ou en cours et porter des appréciations souvent critiques sur l'organisation, les règlements, la préparation au combat des infanteries française et allemande. Prenant en compte les évolutions techniques du fusil et du canon au cours du XIXe siècle, il évalue l'adaptation relative des règlements aux progrès en cours et parle par exemple à propos du règlement de 1869 de "règles pour la plupart inapplicables ou inutiles". Il souligne également que "l'infanterie prussienne a contracté l'habitude de s'exercer souvent en pleins champs" et que, déjà, "l'idée dominante de tous les chefs allemands est l'emploi du feu à courte distance".

 

TEXTE-COURS-P2TAIN.jpg

A partir de la page 181, qui porte en sous-titre "Le progrès des armes maintient à l'offensive sa supériorité", les propos fréquemment attribués à Pétain que nous évoquions en introduction sont mis à mal et la première phrase mérite d'être longuement citée : "En 1870, l'armée française, rompant brusquement avec ses anciennes traditions, abandonne la forme offensive. C'est le résultat de vices d'organisation qui ont compromis sa mobilité, et d'une conception particulière de la puissance meurtrière du nouveau fusil qui l'entraine à faire reposer la conduite du combat sur l'emploi du feu dans la défensive, autrement dit, sur l'exploitation d'avantages purement matériels. Cette conception doit être discutée". On peut ensuite multiplier les citations : "La guerre de 1870 ne contredit en rien ce plaidoyer en faveur de l'offensive" (p. 182) ; "A la guerre, c'est le moral qui l'emporte, et sa suprême expression réside dans le mouvement" (p. 186) ; etc. Pétain reconnaît certes "l'importance prépondérante du feu" et la "nécessité d'employer l'ordre dispersé", mais il n'écrit jamais que "le feu tue"  (belle découverte !) et ne renonce en aucun cas à l'offensive.

 

Il termine enfin, dans le chapitre "Les lois du combat moderne", en affirmant " [qu'] il apparaît nettement qu'aucune des lois du combat n'est plus respectée ... Les guerres du Transvaal et de la Mandchourie se sont chargées de mettre les choses au point et de réduire à néant ces théories sur l'emploi des masses" (pp. 245-246). En clair, les guerres récentes sont effectivement étudiées, l'offensive reste la forme d'engagement à privilégier et les attaques en formation de tirailleurs sont préférables aux assauts en masses groupées. La question est donc posée : n'est-ce pas durant la Première Guerre mondiale elle-même que Pétain se forge une réputation, à bien des égards différente de ce qu'il enseignait quelques années plus tôt ? Il ne serait d'ailleurs pas le seul dans ce cas. Mais prendre en compte au fur et à mesure des mois de guerre les conditions "nouvelles" dans lesquelles elle se déroule n'en fait pas pour autant un "visionnaire" qui aurait anticipé sur les conceptions d'un état-major qui, lui, n'aurait rien compris...

 

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17 janvier 2012 2 17 /01 /janvier /2012 15:47

L’Envers des parades. Le commandement allemand, 1914-1918.

Jean-Claude Laparra et Pascal Hesse, Editions 14/18 SOTECA, 2011, 387 pages.

 

laparraLe général Laparra, bien connu pour ses travaux antérieurs (en particulier déjà avec Pascal Hesse en 2006 chez le même éditeur La machine à vaincre. De l’espoir à la désillusion, l’armée allemande 1914-1918), signe là un ouvrage de référence sur les structures de commandement de l’armée de Guillaume II, que l’on connaît en fait fort mal en France.

 

En décrivant le « corps de professionnels » qui exerce effectivement le commandement et la conduite des opérations sur les différents fronts, les auteurs ne rédigent pas seulement une série de brèves biographies mais présentent, du cabinet militaire de l’empereur au niveau des commandants de corps d’armée, les responsabilités propres à chaque échelon hiérarchique et le fonctionnement des différents états-majors. L’ouvrage vaut également par son caractère presque exhaustif : les quartiers-maîtres généraux, les principaux officiers de l’OHL, les ministres de la Guerre, les gouverneurs de Belgique, de Pologne et d’Ukraine comme les généraux détachés auprès de l’armée turque font également l’objet de fiches relativement précises.

 

Au total, un volume indispensable pour quiconque souhaite mieux connaître « de l’intérieur » les sphères dirigeantes de l’armée de Guillaume II, non pas pour d’éventuelles analyses (qui ne sont pas l’objet de ce livre) mais pour la synthèse des très nombreuses informations qu’il contient.

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26 juin 14 2 26 /06 /juin /14 04:29

Destins

Quatre poilus originaires de Collorgues

dans la Grande Guerre

Claude Mazauric

Dès l'introduction, l'auteur pose son livre comme "une condamnation de ce qui blesse encore aujourd'hui notre mémoire". Il s'agit globalement de retrouver les traces dela vie d'un village à travers les expériences de quatre soldats. Dans un premier temps (chap. 1 et 2), Claude Mazauric resitue le cadre de vie de ces quare poilus dans le contexte de leur petit village gardois à la veille du conflit et présente leurs parcours familiaux.

Lucien, Armand, Albin et Georges entrent donc en campagne, "les trois premiers dès le déclenchement des hostilités, le dernier un peu plus d'un an après eux", et c'est au chapitre 4 que l'on trouve la description sommaire de leur(s) guerre(s), à partir de la reconstitution de l'itinéraire de chacun, sur la base des quelques souvenirs personnels, des JMO et de divers témoignages. Ces années de guerre sont toutefois réduites à un résumé, et il ne faut pas chercher dans le livre le moindre récit des opérations. Le dernier chapitre enfin évoque le retour et la réinstallation au village après la démobilisation, les traumatismes personnels et l'école des mutilés de Nimes, pour "la rééducation professionnelle des mutilés de guerre". Evoquant en conclusion les conséquences sociales et familiales du conflit, faisant des poilus "les servants, les victimes ou les promus", témoins et acteurs "de la vie et de la mort, de la paix et de la guerre, qui sont l'une des figures de l'humaine condition".

L'étude d'un petit village à partir de quatre cas particuliers, une image de la province profonde avant, pendant et après la guerre, des aller-retour permanent entre l'individuel et le collectif, que d'utiles annexes complètent et précisent. Un volume sans prétention mais qui donne indiscutablement d'utiles précisions. De la "micro" à la "grande" histoire.

Editions de la Fenestrelle, Nimes, 2014, 125 pages, 15 euros.

ISBN : 979-10-92826-08-1.

Histoires au village
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  • : Guerres et conflits XIXe-XXIe s. se fixe pour objectif d’être à la fois (sans prétendre à une exhaustivité matériellement impossible) un carrefour, un miroir, un espace de discussions. Sans être jamais esclave de la « dictature des commémorations », nous nous efforcerons de traiter le plus largement possible de toutes les campagnes, de tous les théâtres, souvent dans une perspective comparatiste. C’est donc à une approche globale de l’histoire militaire que nous vous invitons.
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Cafés historiques de La Chouette

Prochaine séance : pour la rentrée de septembre. Le programme complet sera très prochainement mis en ligne.

Publications personnelles

Livres

 

doumenc-copie-1.jpgLa Direction des Services automobiles des armées et la motorisation des armées françaises (1914-1918), vues à travers l’action du commandant Doumenc

Lavauzelle, Panazol, 2004.

A partir de ma thèse de doctorat, la première étude d’ensemble sur la motorisation des armées pendant la Première Guerre mondiale, sous l’angle du service automobile du GQG, dans les domaines de l’organisation, de la gestion et de l’emploi, des ‘Taxis de la Marne’ aux offensives de l’automne 1918, en passant par la ‘Voie sacrée’ et la Somme.

 

La mobilisation industrielle, ‘premier front’ de la Grande Guerre ? mobil indus

14/18 Editions, Saint-Cloud, 2005 (préface du professeur Jean-Jacques Becker).

En 302 pages (+ 42 pages d’annexes et de bibliographie), toute l’évolution industrielle de l’intérieur pendant la Première Guerre mondiale. Afin de produire toujours davantage pour les armées en campagne, l’organisation complète de la nation, dans tous les secteurs économiques et industriels. Accompagné de nombreux tableaux de synthèse.

 

colonies-allemandes.jpgLa conquête des colonies allemandes. Naissance et mort d’un rêve impérial

14/18 Editions, Saint-Cloud, 2006 (préface du professeur Jacques Frémeaux).

Au début de la Grande Guerre, l’empire colonial allemand est de création récente. Sans continuité territoriale, les différents territoires ultramarins du Reich sont difficilement défendables. De sa constitution à la fin du XIXe siècle à sa dévolution après le traité de Versailles, toutes les étapes de sa conquête entre 1914 et 1918 (388 pages, + 11 pages d’annexes, 15 pages de bibliographie, index et cartes).

 

 caire damasDu Caire à Damas. Français et Anglais au Proche-Orient (1914-1919)

 14/18 Editions, Saint-Cloud, 2008 (préface du professeur Jean-Charles Jauffret).

Du premier au dernier jour de la Grande Guerre, bien que la priorité soit accordée au front de France, Paris entretient en Orient plusieurs missions qui participent, avec les nombreux contingents britanniques, aux opérations du Sinaï, d’Arabie, de Palestine et de Syrie. Mais, dans ce cadre géographique, les oppositions diplomatiques entre ‘alliés’ sont au moins aussi importantes que les campagnes militaires elles-mêmes.

 

hte silesieHaute-Silésie (1920-1922). Laboratoire des ‘leçons oubliées’ de l’armée française et perceptions nationales

‘Etudes académiques », Riveneuve Editions, Paris, 2009.

Première étude d’ensemble en français sur la question, à partir du volume de mon habilitation à diriger des recherches. Le récit détaillé de la première opération civilo-militaire moderne d’interposition entre des factions en lutte (Allemands et Polonais) conduite par une coalition internationale (France, Grande-Bretagne, Italie), à partir des archives françaises et étrangères et de la presse de l’époque (381 pages + 53 pages d’annexes, index et bibliographie).

 

cdt armee allde Le commandement suprême de l’armée allemande 1914-1916, édition annotée et commentée des souvenirs de guerre du général von Falkenhayn 

14/18 Editions - SOTECA, Saint-Cloud, 2010.

Le texte original de l’édition française de 1921 des mémoires de l’ancien chef d’état-major général allemand, accompagné d’un dispositif complet de notes infrapaginales permettant de situer les lieux, de rappeler la carrière des personnages cités et surtout de comparer ses affirmations avec les documents d’archives et les témoignages des autres acteurs (339 pages + 34 pages d’annexes, cartes et index).

 

chrono commChronologie commentée de la Première Guerre mondiale

Perrin, Paris, 2011.

La Grande Guerre au jour le jour entre juin 1914 et juin 1919, dans tous les domaines (militaire, mais aussi politique, diplomatique, économique, financier, social, culturel) et sur tous les fronts. Environ 15.000 événements sur 607 pages (+ 36 pages de bibliographie et d’index).

 

 Les secrets de la Grande Guerrecouverture secrets

Librairie Vuibert, Paris, 2012.

Un volume grand public permettant, à partir d’une vingtaine de situations personnelles ou d’exemples concrets, de remettre en lumière quelques épisodes peu connus de la Première Guerre mondiale, de la question du « pantalon rouge » en août 1914 à l’acceptation de l’armistice par von Lettow-Vorbeck en Afrique orientale, après la fin des hostilités sur le théâtre ouest-européen.

 

Couverture de l'ouvrage 'Mon commandement en Orient'Mon commandement en Orient, édition annotée et commentée des souvenirs de guerre du général Sarrail

14/18 Editions - SOTECA, Saint-Cloud, 2012

Le texte intégral de l'édition originale, passé au crible des archives publiques, des fonds privés et des témoignages des acteurs. Le récit fait par Sarrail de son temps de commandement à Salonique (1915-1917) apparaît véritablement comme un exemple presque caricatural de mémoires d'autojustification a posteriori

 

 

Coordination et direction d’ouvrages

 

Destins d’exception. Les parrains de promotion de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr

SHAT, Vincennes, 2002.

Présentation (très largement illustrée, 139 pages) des 58 parrains qui ont donné leur nom à des promotions de Saint-Cyr, entre la promotion « du Prince Impérial » (1857-1858) et la promotion « chef d’escadrons Raffalli » (1998-2001).

 

fflLa France Libre. L’épopée des Français Libres au combat, 1940-1945

SHAT, Vincennes et LBM, Paris, 2004.

Album illustré présentant en 191 pages l’histoire et les parcours (individuels et collectifs) des volontaires de la France Libre pendant la Seconde guerre mondiale.

 

marque courageLa marque du courage

SHD, Vincennes et LBM, Paris, 2005.

Album illustré présentant en 189 pages l’histoire des Croix de Guerre et de la Valeur Militaire, à travers une succession de portraits, de la Première Guerre mondiale à la Bosnie en 1995. L’album comporte en annexe une étude sur la symbolique, les fourragères et la liste des unités d’active décorées.

 

  90e anniversaire de la Croix de guerre90-ANS-CROIX-DE-GUERRE.jpg

SHD, Vincennes, 2006.

Actes de la journée d’études tenue au Musée de l’Armée le 16 novembre 2005. Douze contributions d’officiers historiens et d’universitaires, français et étrangers, de la naissance de la Croix de guerre à sa perception dans la société française, en passant les décorations alliées similaires et ses évolutions ultérieures.

 

france grèceLes relations militaires franco-grecques. De la Restauration à la Seconde guerre mondiale 

SHD,Vincennes, 2007.

Durant cette période, les relations militaires franco-grecques ont été particulièrement intenses, portées à la fois par les sentiments philhellènes qui se développent dans l’hexagone (la France est l’une des ‘Puissances protectrices’ dès la renaissance du pays) et par la volonté de ne pas céder d’influence aux Anglais, aux Allemands ou aux Italiens. La campagne de Morée en 1828, l’intervention en Crète en 1897, les opérations en Russie du Sud  en 1919 constituent quelques uns des onze chapitres de ce volume, complété par un inventaire exhaustif des fonds conservés à Vincennes.

 

verdunLes 300 jours de Verdun

Editions Italiques, Triel-sur-Seine, 2006 (Jean-Pierre Turbergue, Dir.).

Exceptionnel album de 550 pages, très richement illustré, réalisé en partenariat entre les éditions Italiques et le Service historique de la Défense. Toutes les opérations sur le front de Verdun en 1916 au jour le jour.

 

DICO-14-18.jpgDictionnaire de la Grande Guerre

(avec François Cochet), 'Bouquins', R. Laffont, 2008.

Une cinquantaine de contributeurs parmi les meilleurs spécialistes de la Grande Guerre, 1.100 pages, 2.500 entrées : toute la Première Guerre mondiale de A à Z, les hommes, les lieux, les matériels, les opérations, les règlements, les doctrines, etc.

 

fochFerdinand Foch (1851-1929). Apprenez à penser

(avec François Cochet), 14/18 Editions - SOTECA, Saint-Cloud, 2010.

Actes du colloque international tenu à l’Ecole militaire les 6 et 7 novembre 2008. Vingt-quatre communications balayant tous les aspects de la carrière du maréchal Foch, de sa formation à son héritage dans les armées alliées par des historiens, civils et militaires, de neuf nations (461 pages + 16 pages de bibliographie).

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