Guerres et conflits (XIXe - XXIe s.)
Actualité de la recherche et de l'édition en Histoire
Sommes-nous prêts pour la guerre ?
Le site "La voie de l'épée" rend compte très favorablement (et à juste titre) du dernier livre de Jean-Dominique Merchet :
Lettre n° 88
Souvenir Français
Une lettre mensuelle sous le double signe du 11 novembre et de la Résistance :
1er salon parisien
du livre d'histoire militaire
Organisé aux Invalides, près du Dôme de l'empereur, pour les journées du patrimoine,
les 15 et 16 septembre, de 10h00 à 18h00.
A ce jour, les ouvrages d'une trentaine d'éditeurs seront proposés et
une quarantaine d'auteurs seront présents sur les deux jours
pour signatures et dédicaces
Merci de relayer très largement ! Venez nombreux !
Servir
Général d'armée Pierre de Villiers
On se souvient qu'en juillet 2017, au terme d'une brillante carrière militaire qui l'a conduit au poste le plus élevé, celui de chef d'état-major des armées, responsable en particulier de l'engagement opérationnel, le général de Villiers a fait le choix de démissionner pour ne pas entretenir une crise larvée avec l'autorité politique. Il avait en effet été directement pris à partie par le président de la République pour des propos sur l'état réel des forces tenus devant des parlementaires et (théoriquement) couvert par le secret.
Ne vous attendez pas à trouver dans ce volume quelques révélations fracassantes sur les évènements de cette semaine de juillet, ni sur les propos que l'ancien CEMA a pu échanger avec le chef de l'Etat à l'occasion de leurs derniers entretiens. Considérant que "la loyauté n'est pas l'esprit de cour", il exprime dans ce texte tout ce qui fait la force de son engagement, sa fierté d'être soldat, son espoir d'être compris et soutenu par le pays, sa conviction que les jeunes engagés d'aujourd'hui valent leurs aînés. Les pages les plus intéressantes pour ceux qui suivent l'actualité des questions militaires sont sans doute celles qui évoquent les questions budgétaires et l'indispensable adaptation permanente des structures. Des lignes touchantes sont également consacrées aux familles et à l'environnement immédiat du soldat, dont on sait qu'il s'agissait pour l'ancien CEMA de sujets majeurs.
Le livre se termine sur le beau mot d'espérance, et si l'on peut regretter parfois des propos très consensuels, il témoigne bien du style de commandement et des efforts entrepris par le général de Villiers pendant plusieurs années à la tête des armées.
Fayard, Paris, 2017, 255 pages. 20,90 euros.
ISBN : 978-2-213-70599-6.
Histoire incorrecte de l'école
De l'Ancien régime à aujourd'hui
Virginie Subias Konofal
Agrégée de lettres classiques, l'auteure rembobine en quelque sorte le film de l'histoire de l'école et de l'éducation publique en France à partir de la "renaissance carolingienne" (rapidement) et surtout des XVIe-XVIIe s., et l'on se rend bien compte de l'importance des efforts de l'église catholique pour investir très tôt et massivement le champ de l'instruction.
Le livre est organisé en trois grands chapitres. Le premier permet un survol de 5 ou 6 siècles d'enseignement, dont il ressort par exemple que la gratuité est exigée des prêtres dès les premiers temps ou que la période de la Révolution et de l'Empire voit se succéder de nombreux textes législatifs et règlementaires régulièrement contradictoires (débats autour de la notion de liberté, sur le recrutement, le salaire, etc.). Le second traite du recrutement et de la formation des enseignants (au passage on apprend qu'en 2015 le coût de l'enseignement représente près de 50% du total des impôts payés par les Français), du temps réel de travail (préparation, corrections, etc.) : 12 à 15 heures pour un paquet de copie de français d'une classe de Première littéraire. Avec le 1er Empire, le monopole d'Etat s'impose sans que cela ne résolve la question du niveau souvent faible des instituteurs, et l'on apprend aussi que ce n'est qu'à partir des années 1830 qu'un salaire mensuel fixe est imposé. C'est bien sûr à la IIIe République que l'on doit la grande revalorisation matérielle, intellectuelle et sociale du corps des enseignants. Enfin, la troisième partie (plus brève) s'intéresse au contenu des enseignements et à leurs évolutions.
En résumé, un petit livre absolument indispensable à quiconque travaille sur l'histoire de l'éducation, mais qui intéressera aussi tous ceux qui se passionnent pour l'histoire du peuple de France.
Editions du Rocher, Monaco, 2017, 168 pages. 12,90 euros.
ISBN : 978-2-268-09493-9.
Pause imposée
La Chouette est entrée aujourd'hui à l'hôpital pour trois semaines de soins intensifs. On y trouve beaucoup d'appareils électroniques, mais pas d'ordinateur et les téléphones portables sont mal venus... La nécessité s'impose donc et, si tout se passe bien, il ne sera possible de reprendre les mises en ligne qu'à partir de la mi-novembre dans le meilleur des cas.
Merci pour votre confiance et votre fidélité et à très bientôt j'espère !
Reprise des publications
Après plus d'un mois de suspension pour des raisons diverses (disponibilité, effectif, technique, etc.), les présentations de revues et d'ouvrages reprennent à partir de demain sur "Guerres-et-Conflits". Merci pour votre fidélité et rendez-vous dès les premières heures du jour pour des surprises quasi-quotidiennes !
N'oubliez pas de relayer et de faire suivre !
Pause !
et adaptation...
Depuis le début de l'année 2012, plus de 3.500 billets ont été mis en ligne sur Guerres-et-Conflits, qu'il s'agisse de livres ou de revues. Autant dire que dans le domaine de l'actualité éditoriale en histoire, vous pouvez retrouver à travers nos différentes catégories, chronologiques, thématiques ou géographiques, une très large présentation de la bibliographie la plus récente. Mais cet effort de mise en ligne, avec une équipe particulièrement réduite qui va encore évoluer dès le début du mois de septembre, représente une charge importante, alors même que nous avons tous nos responsabilités professionnelles, nos travaux personnels, nos obligations familiales,... et de temps en temps quand même le souhait de quelques loisirs !
Dans un premier temps, les nouvelles mises en ligne vont être suspendues pour 2 à 3 semaines. Puis, en fonction du plan de charge de chacun, elles reprendront selon un rythme plus aléatoire, à raison probablement de 2 à 4 billets par semaine.
Toutes les informations seront bien sûr précisées au fur et à mesure et annoncées en particulier sur la page FB (ici), qui reste le vecteur principal des informations quotidiennes.
Haut les coeurs ! Merci pour votre fidélité et à très bientôt !
Discours d'André Maurois le 2 février 1967
à l'Académie française
à la suite du décès du maréchal Alphonse Juin
Le peuple de Paris, le gouvernement, l’Église et l’armée ont fait hier au maréchal Juin des funérailles dignes d’un héros. Pour l’Académie française, ce deuil est intime et douloureux. Nous admirions le chef de guerre ; nous aimions le confrère et l’ ami.
Sa simplicité, sa bonté nous avaient conquis. Avant les événements et la maladie qui attristèrent sa fin, sa gaieté confiante éclairait nos rencontres du jeudi. « Les gens graves ne sont pas sérieux » disait-il. Nous savions qu’il était, sur le champ de bataille, le chef le plus ferme et le plus précis. Ici nous l’ avons toujours vu cordial, attentif et prêt à prendre sa part de nos tâches familières. Ce grand soldat, quand il le voulait, devenait un écrivain.
Mais nous l’avions élu surtout parce que l’armée française lui devait d’avoir retrouvé sa plus vieille amie : la victoire. On ne dira jamais assez ce qu'ont été son rôle et celui de l’armée d’Afrique de 1942 à 1944. Que cette armée ait été préservée, maintenue, entraînée et même accrue après la défaite, est un miracle dont deux des nôtres : Weygand et Juin, furent les artisans.
Les armes sauvées avaient été camouflées, cachées dans des grottes de montagne, dans des puits de mine, sous les scènes des théâtres. Le devoir des commissions d’armistice ennemies eut été de découvrir ces ruses. Mais j'ai copié en 1943, lorsque j’étais à Alger sous ses ordres, une note du général Juin sur les réponses à faire aux commissions de contrôle. Elle n’a jamais été publiée et je me permets de vous en citer quelques phrases parce qu’elles montrent comment Juin, bien avant le débarquement, résistait à l’ ennemi et préparait les combats futurs.
«Il convient, disait-il, que tout officier sache exactement dans quel sens il doit répondre pour éviter les pièges des questionnaires allemands. Les questions posées peuvent avoir pour but de connaître :
1°) la mission de l’unité en opération. Sur ce point il convient de rester absolument muet ; il y a lieu de répondre que l’on ne sait rien et que des directives seront données en temps utile par le commandement.
2°) l’ orientation qui est donnée à l’instruction. Il y a intérêt à ce que les Allemands ignorent jusqu’à quel point est poussée l’instruction dans les particularités du combat moderne. Répondre par des généralités sur les chapitres bien connus du règlement.
3°) le degré d’ entraînement et la valeur de la troupe. Sur ce point il faut éviter un double écueil. Si l’on exagère la faiblesse de l’armée d’Afrique, on inspire aux Allemands le désir de se substituer à nous ; si l’on étale complaisamment les qualités de cette armée, on peut amener les Allemands à penser qu’elle constitue pour eux un danger. C’est entre ces deux écueils qu’il faut tenir le juste milieu.
Signé : JUIN, commandant en chef.»
Voilà pourquoi il existait encore, en 1943, une armée d’Afrique. Elle était mal vêtue, mal équipée, mal nourrie, mais elle possédait des soldats merveilleux, d’excellents officiers, de nobles et anciennes traditions. Elle était capable, au prix de souffrances et de privations, de faire campagne. En fait ce fut elle qui, après le débarquement et en attendant l’arrivée des grands détachements alliés, arrêta seule, avec ses pauvres moyens, l’avance des blindés ennemis. Je le répète, on ne dira jamais assez que, sans Juin et ses hommes, il n’ aurait pas été possible de tenir en Tunisie. En pensant à leur dénuement, on les rapproche des soldats de l’An Deux ; en pensant à leur ténacité, à leur foi, on évoque les soldats de la Marne.
La fin de la campagne fut épique et foudroyante. Une manœuvre, dont le général Juin avait eu l’idée, fit roquer deux divisions blindées de la droite à la gauche du dispositif allié. L’ennemi, entièrement surpris, s’effondra. Toute son armée (224 000 hommes, 26 généraux, 1 000 canons, 250 chars) fut prise.
La bataille d’Afrique était terminée. Le général Eisenhower, dans son bulletin de victoire, écrivait : « Les Français, avec un équipement pauvre et désuet ont effectué sur le champ de bataille un magnifique travail. Leurs combats ont égalé ce que l’ on peut attendre de mieux de la meilleure armée du monde.»
Au général Juin, qui s’était révélé grand stratège, fut confié le commandement du Corps Expéditionnaire français en Italie. Là il me conduisit au pied des terribles montagnes qu’il fallait franchir et m’emmena dans ses tournées d’inspection aux avant-postes. Il inquiétait un peu son état-major par sa hardiesse et sa volonté de tout voir. Ses hommes adoraient ce chef qui, la pipe au bec et le béret étoilé en bataille, venait en jeep jusqu’aux points les plus dangereux. Ils aimaient sa bonhomie, ses boutades. On aurait pu dire de lui ce que Bossuet disait de Condé :
« Jamais homme ne craignit moins que la familiarité ne blessât le respect.»
Avec sa remarquable intuition stratégique il fut le premier à comprendre que l’on n’enlèverait pas le Monte Cassino par une attaque frontale. Nourri des principes napoléoniens, il proposa une fois encore de créer la surprise par la manœuvre. Comme l’a écrit le général de Gaulle: «Juin dessine d’un trait ferme le plan de sa manœuvre ».
Il proposait de faire traverser en secret le Garigliano par 30 000 hommes et de jeter les tabors du général Guillaume dans le massif de Petrella que l’ennemi croyait inviolable. Il eut grand-peine à faire approuver ce plan hardi par les Alliés. Puis, non seulement ils acceptèrent ce ferme dessin tracé par un Français, mais ce fut l’Armée d’Afrique qui força le verrou des Abruzzes. Le général américain Clark écrivit à Juin : « Vous êtes en train de prouver à une France anxieuse que l’armée française a conservé ses plus belles traditions.» Quelques jours plus tard le général Juin faisait dans Rome une entrée triomphale. La défaite de 40 était effacée par la victoire de Garigliano.
Juin aurait voulu exploiter cette victoire. Il avait été Bonaparte à l’armée d’Italie ; il espérait pousser jusqu’au Brenner, entrer en Autriche et, qui sait, remporter une nouvelle victoire de Wagram. Mais des engagements avaient été pris et les plans des Alliés étaient différents. Il dut quitter son cher Corps Expéditionnaire pour devenir le chef d’état-major général de la Défense nationale. On sait comment, après la victoire finale, il revint au Maroc où ses anciens goumiers, ses tirailleurs, gens de poudre et d’honneur, lui faisaient une escorte invisible ; comment il devint commandant en chef des armées alliées de Centre-Europe ; comment il fut, à l’approbation de la France entière, fait Maréchal de France ; comment enfin cette éblouissante carrière fut brusquement interrompue par les événements d’Algérie.
Né dans ce pays, il fut alors écartelé entre son attachement à sa terre natale et son respect de la discipline. À ses loyalismes il sacrifia sa vie. Il aura eu du moins cette consolation: la certitude d’avoir fait en toute circonstance ce que lui commandait sa conscience. En ces grands déchirements l’âme seule est juge.
Pour nous, le souvenir que nous conservons de lui est à la fois celui du confrère souriant et affectueux qui, chargé de gloire, se pliait avec tant de bonne grâce à nos paisibles travaux, et celui du chef qui, debout au milieu de ses troupes, entrevoyait, en des éclairs de génie, les manœuvres décisives. En votre nom, je dis la respectueuse sympathie de l’Académie à la Maréchale Juin, à ses deux fils et aussi à ses soldats d’Italie qui, ayant servi sous ses ordres et l’ayant aimé, se souviennent avec gratitude qu’il les conduisit à la victoire.
(communiqué par Maurice Faivre)
guerres-et-conflits@orange.fr
Livres
Lavauzelle, Panazol, 2004.
A partir de ma thèse de doctorat, la première étude d’ensemble sur la motorisation des armées pendant la Première Guerre mondiale, sous l’angle du service automobile du GQG, dans les domaines de l’organisation, de la gestion et de l’emploi, des ‘Taxis de la Marne’ aux offensives de l’automne 1918, en passant par la ‘Voie sacrée’ et la Somme.
La mobilisation industrielle, ‘premier
front’ de la Grande Guerre ?
14/18 Editions, Saint-Cloud, 2005 (préface du professeur Jean-Jacques Becker).
En 302 pages (+ 42 pages d’annexes et de bibliographie), toute l’évolution industrielle de l’intérieur pendant la Première Guerre mondiale. Afin de produire toujours davantage pour les armées en campagne, l’organisation complète de la nation, dans tous les secteurs économiques et industriels. Accompagné de nombreux tableaux de synthèse.
La conquête des colonies allemandes. Naissance et mort d’un rêve impérial
14/18 Editions, Saint-Cloud, 2006 (préface du professeur Jacques Frémeaux).
Au début de la Grande Guerre, l’empire colonial allemand est de création récente. Sans continuité territoriale, les différents territoires ultramarins du Reich sont difficilement défendables. De sa constitution à la fin du XIXe siècle à sa dévolution après le traité de Versailles, toutes les étapes de sa conquête entre 1914 et 1918 (388 pages, + 11 pages d’annexes, 15 pages de bibliographie, index et cartes).
Du Caire à Damas. Français et Anglais au Proche-Orient (1914-1919)
14/18 Editions, Saint-Cloud, 2008 (préface du professeur Jean-Charles Jauffret).
Du premier au dernier jour de la Grande Guerre, bien que la priorité soit accordée au front de France, Paris entretient en Orient plusieurs missions qui participent, avec les nombreux contingents britanniques, aux opérations du Sinaï, d’Arabie, de Palestine et de Syrie. Mais, dans ce cadre géographique, les oppositions diplomatiques entre ‘alliés’ sont au moins aussi importantes que les campagnes militaires elles-mêmes.
‘Etudes académiques », Riveneuve Editions, Paris, 2009.
Première étude d’ensemble en français sur la question, à partir du volume de mon habilitation à diriger des recherches. Le récit détaillé de la première opération civilo-militaire moderne d’interposition entre des factions en lutte (Allemands et Polonais) conduite par une coalition internationale (France, Grande-Bretagne, Italie), à partir des archives françaises et étrangères et de la presse de l’époque (381 pages + 53 pages d’annexes, index et bibliographie).
14/18 Editions - SOTECA, Saint-Cloud, 2010.
Le texte original de l’édition française de 1921 des mémoires de l’ancien chef d’état-major général allemand, accompagné d’un dispositif complet de notes infrapaginales permettant de situer les lieux, de rappeler la carrière des personnages cités et surtout de comparer ses affirmations avec les documents d’archives et les témoignages des autres acteurs (339 pages + 34 pages d’annexes, cartes et index).
Chronologie commentée de la Première Guerre mondiale
Perrin, Paris, 2011.
La Grande Guerre au jour le jour entre juin 1914 et juin 1919, dans tous les domaines (militaire, mais aussi politique, diplomatique, économique, financier, social, culturel) et sur tous les fronts. Environ 15.000 événements sur 607 pages (+ 36 pages de bibliographie et d’index).
Les secrets de la Grande Guerre
Librairie Vuibert, Paris, 2012.
Un volume grand public permettant, à partir d’une vingtaine de situations personnelles ou d’exemples concrets, de remettre en lumière quelques épisodes peu connus de la Première Guerre mondiale, de la question du « pantalon rouge » en août 1914 à l’acceptation de l’armistice par von Lettow-Vorbeck en Afrique orientale, après la fin des hostilités sur le théâtre ouest-européen.
Mon commandement en Orient, édition annotée et commentée des souvenirs de guerre du général Sarrail
14/18 Editions - SOTECA, Saint-Cloud, 2012
Le texte intégral de l'édition originale, passé au crible des archives publiques, des fonds privés et des témoignages des acteurs. Le récit fait par Sarrail de son temps de commandement à Salonique (1915-1917) apparaît véritablement comme un exemple presque caricatural de mémoires d'autojustification a posteriori.
Coordination et direction d’ouvrages
Destins d’exception. Les parrains de promotion de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr
SHAT, Vincennes, 2002.
Présentation (très largement illustrée, 139 pages) des 58 parrains qui ont donné leur nom à des promotions de Saint-Cyr, entre la promotion « du Prince Impérial » (1857-1858) et la promotion « chef d’escadrons Raffalli » (1998-2001).
La France Libre. L’épopée des Français Libres au combat, 1940-1945
SHAT, Vincennes et LBM, Paris, 2004.
Album illustré présentant en 191 pages l’histoire et les parcours (individuels et collectifs) des volontaires de la France Libre pendant la Seconde guerre mondiale.
SHD, Vincennes et LBM, Paris, 2005.
Album illustré présentant en 189 pages l’histoire des Croix de Guerre et de la Valeur Militaire, à travers une succession de portraits, de la Première Guerre mondiale à la Bosnie en 1995. L’album comporte en annexe une étude sur la symbolique, les fourragères et la liste des unités d’active décorées.
90e anniversaire de la Croix de guerre
SHD, Vincennes, 2006.
Actes de la journée d’études tenue au Musée de l’Armée le 16 novembre 2005. Douze contributions d’officiers historiens et d’universitaires, français et étrangers, de la naissance de la Croix de guerre à sa perception dans la société française, en passant les décorations alliées similaires et ses évolutions ultérieures.
Les relations militaires franco-grecques. De la Restauration à la Seconde guerre mondiale
SHD,Vincennes, 2007.
Durant cette période, les relations militaires franco-grecques ont été particulièrement intenses, portées à la fois par les sentiments philhellènes qui se développent dans l’hexagone (la France est l’une des ‘Puissances protectrices’ dès la renaissance du pays) et par la volonté de ne pas céder d’influence aux Anglais, aux Allemands ou aux Italiens. La campagne de Morée en 1828, l’intervention en Crète en 1897, les opérations en Russie du Sud en 1919 constituent quelques uns des onze chapitres de ce volume, complété par un inventaire exhaustif des fonds conservés à Vincennes.
Editions Italiques, Triel-sur-Seine, 2006 (Jean-Pierre Turbergue, Dir.).
Exceptionnel album de 550 pages, très richement illustré, réalisé en partenariat entre les éditions Italiques et le Service historique de la Défense. Toutes les opérations sur le front de Verdun en 1916 au jour le jour.
Dictionnaire de la Grande Guerre
(avec François Cochet), 'Bouquins', R. Laffont, 2008.
Une cinquantaine de contributeurs parmi les meilleurs spécialistes de la Grande Guerre, 1.100 pages, 2.500 entrées : toute la Première Guerre mondiale de A à Z, les hommes, les lieux, les matériels, les opérations, les règlements, les doctrines, etc.
Ferdinand Foch (1851-1929). Apprenez à penser
(avec François Cochet), 14/18 Editions - SOTECA, Saint-Cloud, 2010.
Actes du colloque international tenu à l’Ecole militaire les 6 et 7 novembre 2008. Vingt-quatre communications balayant tous les aspects de la carrière du maréchal Foch, de sa formation à son héritage dans les armées alliées par des historiens, civils et militaires, de neuf nations (461 pages + 16 pages de bibliographie).
Sites "Stratégie / Tactique / Défense / Sécurité"
Etudes géopolitiques européennes et atlantiques
Géographie de la ville en guerre
Sites académiques
Centre d'histoire de Sciences Po.
Classe internationale (Paris I)
Institut des études sur la guerre et la paix
Institut de recherches historiques du Septentrion
La boîte à outils des historiens
Sites d'histoire / livres d'histoire
Communisme, violence, conflits
Histoire du XIXe s. dans les pays charentais
Musées / Mémoire
In Flanders Fields Museum (Ypres)