Les Balkans
Carrefour sous influences
Dans la collection "100 questions", un volume qui fait le point de l'évolution des Etats et des sociétés de la région depuis l'implosion de la Yougoslavie :
Guerres et conflits (XIXe - XXIe s.)
Actualité de la recherche et de l'édition en Histoire
Les Balkans
Carrefour sous influences
Dans la collection "100 questions", un volume qui fait le point de l'évolution des Etats et des sociétés de la région depuis l'implosion de la Yougoslavie :
Kosovo
La Russie dit soutenir la Serbie
A l'été 1914 déjà, la Serbie et la Russie étaient réciproquement engagées :
20 ans après la guerre de Yougoslavie :
où en est la poudrière de l'Europe ?
Un point de situation (peu favorable à la Serbie) sur les Etats des Balkans occidentaux :
Le testament du Kosovo
Journal de guerre
Daniel Salvatore Schiffer
Un ouvrage coup de poing, un témoignage engagé, un parti pris initial systématiquement défendu et illustré au long des quelques 500 pages.
Seul intellectuel occidental présent sur le terrain tout au long du conflit, Daniel Salvatore Schiffer, professeur de philosophie en Belgique et spécialiste du dandysme, affirme s'être engagé au nom des notions de liberté et de vérité. Il décrit les bombardements occidentaux, "les maisons en flammes" et "les enfants traumatisés, prostrés" à Belgrade même, mais sillonne aussi le pays, croise d'interminables colonnes de Kosovars prenant la route de l'exil, décrit les subterfuges des soldats serbes pour interdire aux appareils occidentaux de pouvoir tirer ("D'énormes piles de pneus, entassés les uns sur les autres, que les soldats de l'armée yougoslave, tous revêtus de treillis, faisaient brûler comme des torches afin d'offusquer la vision et de brouiller les radars des avions ennemis, créant ainsi un vaste écran brumeux"), reconnaît la réalité des "abominables effets de l'épuration ethnique" mais en impute la responsabilité foncière aux frappes occidentales qui poussent les Serbes à réagir, se pose la question de son instrumentalisation par les autorités de Belgrade ("ce qui, bien sûr, ne fit qu'accentuer davantage encore mon malaise"), décrit les blessés à l'hôpital abandonnés par les médecins albanophones ou la maternité de Belgrade touchée par les bombes, rencontre de nombreux dirigeants politiques locaux des différentes communautés dont il trace le portrait (en insistant lorsqu'ils ne sont pas ultra-nationalistes serbes), s'indigne des bombes qui tombent à trois reprises sur le cimetière serbe de Pristina ou sur un pont indispensable à la population, affirme avoir directement participé à la libération de journalistes français emprisonnés et raconte sa participation à des manifestations publiques, etc. Il pousse parfois la comparaison négative bien trop loin (les Americains comme les Nazis, voire pire que les Nazis, détruisant Novi Sad), et multiplie les commentaires sur Mitrovica, son pont et l'exode de ses Serbes.
Honnêtement, les 500 pages pouvaient, sans rien changer au témoignage, être limitées à 300. Par ailleurs, tout ce qui est excessif lasse et finalement l'argumentation devient alors contre-productive. Un cahier photos central montre les dégats et les victimes des bombardements. La dernière phrase de l'avant-dernier chapitre, qui donne son titre au livre, illuste le tout : "Mourir, oui, mais mourir debout, les yeux grand ouverts, si possible sans regrets ni remords, face à sa propre et seule conscience : tel est le testament -le testament du Kosovo- que j'aimerais léguer à mon fils Alexandre". L'ouvrage n'est finalement pas totalement convaincant à proprement parler, parfois excessif, prêtant alors le flanc à une critique mesurée : les responsabilités serbes antérieures ne sont pratiquement pas évoquées. Il n'en est pas moins important car il décrit une réalité de cette guerre, une face que nos médias ont "oublié" de nous présenter. Il prend la position contraire à l'immense majorité de la littérature. A ce titre, il mérite d'être lu et connu.
Editions du Rocher, Monaco, 2015, 512 pages, 21,- euros.
ISBN : 978-2-268-07916-5.
Les guerres balkaniques
1912-1913
Jean-Paul Bled et Jean-Pierre Deschodt (Dir.)
Dans la belle tradition des presses universitaires, ce volume correspond aux actes du colloque tenu en décembre 2012 à l'Institut catholique d'études supérieures, avec 20 intervenants (les contributions en anglais auraient cependant pu être traduites).
Il est heureux qu'il soit publié assez rapidement, en cette veille de commémorations du centenaire de la Grande Guerre. Après une triple introduction présentant à la fois l'Europe à la veille des guerres balkaniques et les opérations militaires sur le terrain en 1912 et 1913, le volume est divisé est divisé en deux grandes parties. La première s'intéresse aux différents belligérants, y compris au modeste Monténégro. On apprécie en particulier, plus originaux par leurs approches, le texte de Joëlle Dalègre ("Rêves grecs et guerres balkaniques") et celui de Tancrède Josseran ("L'empire assailli. La Turquie face aux guerres balkaniques"), qui présente pour une fois l'état de la situation et les opérations sous l'angle de l'empire ottoman. La seconde traite des deux grandes alliances européennes face aux conflits, les empires centraux d'une part (dont trois articles sur la Double-Monarchie) et l'Entente d'autre part (dont, parmi les trois textes sur la France, l'un relatif au général Herr, observateur français).
Une excellence présentation de la situation dans les Balkans à la veille de la Grande Guerre, tant du point de vue de la situation de chaque Etat que de la situation européenne générale. On apprécie la riche bibliographie classée par pays. Au total, un très bon volume d'actes qui apporte une véritable plus-value à la connaissance générale des amateurs francophones.
Presses universitaires Paris-Sorbonne, 2014, 255 pages, 22 euros.
ISBN : 978-2-84050-920-2.
La Grèce et les Balkans
Olivier Delorme
Zone crisogène au fil des siècles, les Balkans sont à la fois, en quelque sorte, à la marge et au coeur de l'Europe. Ils ont été, et restent, à des titres très divers, d'un intérêt majeur pour les puissances européennes et il fallait cet exceptionnel ensemble de près de 2.300 pages en trois tomes (!) pour en approcher toute l'importance dans le temps long.
vol. 1 : Ce premier volume nous entraîne dans l'histoire compliquée de l'empire romain d'Orient, longtemps en guerre contre les Musulmans et les Turcs, mais aussi contre le Pape, les princes et les marchands chrétiens. C'est ensuite une longue période d'occupation ottomane, qu'Olivier Delorme divise en deux grandes parties ("La victoire du turban, XVe-XVIIe siècle" et "Le carcan ottoman, XVe-XVIIIe siècle") au cours desquelles nous suivons la progression turque jusqu'au Danube, les chocs militaires avec les puissances occidentales et la mise en place d'une administration originale (le sultan, "héritier du basileus"). Les premiers dérèglements du système apparaissent assez tôt et, ici ou là dans les massifs montagneux, quelques rébellions chroniques parviennent à survivre (Albanie), quelques autonomies se maintiennent (Monténégro) et les exilés entretiennent le souvenir du pays perdu (Grecs et Russes). Dans ce contexte resté conflictuel, les Grecs conservent une situation particulière, du fait de leur ancienne installation en Asie mineure, de leur rôle à Constantinople, de leurs responsabilités dans les principautés danubiennes et de la place de l'église orthodoxe. Le volume se termine sur les événements du XIXe siècle, l'indépendance grecque et le philhellénisme, le congrès de Berlin et "les" questions d'Orient, de Crète et de Macédoine, qui intéressent au premier chef Athènes.
vol. 2 : Ce deuxième tome correspond globalement à une large première moitié du XXe siècle, des conséquences dans la région balkanique de la révolution jeune-turque (on connaît l'importance du foyer de Salonique) à la Grèce épuisée sortant au début des années 1950 de la guerre civile. On voit bien toute la richesse de cette période, marquée par les guerres balkaniques, la Première Guerre mondiale avec l'opposition Constantin-Venizelos et la place des Armées alliées d'Orient, la "Grande catastrophe" (défaite en Asie mineure contre Mustafa Kémal), les crise politiques de l'entre-deux-guerres, la Seconde guerre mondiale et l'occupation, mais aussi la résistance, les difficultés avec Tito comme avec les Albanais et les conséquences des oppositions Churchill-Staline, enfin la Grèce de la guerre civile sur fond de guerre froide et d'asservissement des nations voisines. Les pressions étrangères (russes, françaises mais aussi et parfois surtout britanniques) sont bien soulignées et l'on est interloqué par cette menace du haut-commissaire français en 1917 de raser Athènes comme les Allemands ont rasé Arras ! De même les oppositions régionales (les revendications de "Grande Grèce", "Grande Roumanie", "Grande Serbie", "Grande Bulgarie" se superposent souvent...), autour de la Macédoine en particulier, sont bien étudiées.
vol 3 : Le troisième volume enfin s'intéresse à quatre grandes thématiques allant de "La lente démocratisation" à "La fin des dictatures populaires", "L'Europe, quelle Europe ?" et "La Grèce de l'euphorie à la grande dépression", c'est-à-dire que nous couvrons ici les années 1955-2010. L'auteur y pose quelques questions pertinentes, à propos de l'implosion de l'ex-Yougoslavie (on se souvient que l'église orthodoxe grecque fut considérée comme le seul allié fidèle des nationalistes serbes) ou du devenir des "Etats successeurs" ("Pauvre et mafieuse Albanie", Monténégro "propriété d'un clan", "Au paradis kosovar des mafias et des criminels de guerre", "La Bosnie-Herzégovine existe-t-elle ?", "L'ARYM -Macédoine- entre protectorat et autoritarisme"). Les questions turque et chypriote (ou du moins leur perception à Athènes) sont au coeur de la dernière partie, à l'issue de laquelle Olivier Delorme souligne "le rôle contesté de l'Allemagne" dans la crise en cours. L'auteur donne de nombreux chiffres sur la situation réelle des Grecs depuis 2007-2008 (sait-on que le salaire minimum "a été réduit à 536 euros brut, montant gelé au moins jusqu'en 2016 et réduit à 510 euros pour les moins de vingt-cinq ans"), la déréglementation, les privatsations et parle d'une "restructuration en trompe-l'oeil", des conséquences humanitaires (chiffres de l'OMS à l'appui), sociales et politiques. Finalement, "la stratégie du choc appliquée à la Grèce par l'UE et le FMI n'a donc abouti à aucun résultat économique positif".
On le voit, trois volumes absolument indispensables pour quiconque s'intéresse à l'histoire de la Grèce et des Balkans dans le temps long. Chaque tome est complété par de très nombreuses notes et comporte une riche bibliographie. Une véritable "tranche" d'histoire de l'Europe, tant cette région intéresse tout le continent, qu'il est particulièrement judicieux d'avoir édité en format "poche".
Folio Histoire, 2013, 3 volumes,
Les sources françaises de la démocratie serbe
Dusan T. Batakovic
Il n'est pas neutre que la couverture s'orne d'un portrait du roi Pïerre Ier, saint-cyrien de la promotion de Puebla à titre étranger. Diplomate (il a été ambassadeur de son pays en Grèce, au Canada et en France), mais aussi docteur de l'université de Paris IV Sorbonne, Dusan T. Batakovic nous propose ici, selon la formule de Georges-Henri Soutou, "une véritable histoire du développement politique et institutionnel de la Serbie", dans ses rapports avec la France. Au regard des événements de l'été 1914 en particulier, l'intérêt de cette étude n'est pas mince.
En 5 grandes parties chronothématiques ("La révolution serbe, 1804-1835", "Les débuts de l'influence française sur la société serbe", "L'impact du libéralisme français en Serbie", "Les luttes pour la démocratie parlementaire" et "La démocratie parlementaire, 1903-1914"), regroupant chacune de trois à cinq chapitres, l'auteur nous fait (re)découvrir l'histoire pour le moins mouvementée du petit royaume balkanique, dont les revendications à l'union de tous les Slaves inquiétaient tant l'Autriche-Hongrie. Dès le début du XIXe siècle, "l'importation" des idées révolutionnaires et l'admiration portée à la France impériale favorisent le développement d'un mouvement national serbe, d'abord au sein del'empire ottoman puis comme Etat indépendant, très proche des milieux militaires. Au milieu du siècle, la France reste synonyme d'idéal démocratique et inspirent les "Parisiens" serbes. La promotion, par Napoléon III, du principe des nationalités trouve bien sûr des échos puissants sur les rives du Danube. Durant le dernier quart du XIXe siècle, le principauté, puis de lroyaume de Serbie oscille entre tentation autoritaire et démocratisation très progressive, mais la France reste source d'inspiration pour les "radicaux" nationalistes. Tout ceci est passionnant, fort bien écrit, scrupuleusement référencé et intelligemment mis en perspective. La dernière partie ("La démocratie parlementaire, 1903-1914") est à la fois celle qui nous intéresse le plus directement et qui, dans le même temps, nous parait moins convaincante pour certaines pages. La "démocratie" serbe avant la Grande Guerre semble plus théorique ou affichée que réelle (le contrôle du parlement par le Premier ministre est bien exposé) et le rôle de la Main Noire, dans le pays comme en Bosnie-Herzégovine, pourrait paraître minoré.
La longue liste des références, archives et bibliographie qui termine le livre sur près de 40 pages témoigne de l'ampleur de la recherche, de la masse des documents consultés et synthétisés. Alors que la Serbie aspire à renouer plus étroitement avec l'Europe occidentale, voilà un livre particulièrement bienvenu. Un véritable ouvrage de référence par un amoureux de la France. Un livre à connaître, et à conserver.
CNRS Editions, Paris, 2013, 577 pages, 29 euros.
ISBN : 978-2-271-07080-7.
guerres-et-conflits@orange.fr
Livres
Lavauzelle, Panazol, 2004.
A partir de ma thèse de doctorat, la première étude d’ensemble sur la motorisation des armées pendant la Première Guerre mondiale, sous l’angle du service automobile du GQG, dans les domaines de l’organisation, de la gestion et de l’emploi, des ‘Taxis de la Marne’ aux offensives de l’automne 1918, en passant par la ‘Voie sacrée’ et la Somme.
La mobilisation industrielle, ‘premier
front’ de la Grande Guerre ?
14/18 Editions, Saint-Cloud, 2005 (préface du professeur Jean-Jacques Becker).
En 302 pages (+ 42 pages d’annexes et de bibliographie), toute l’évolution industrielle de l’intérieur pendant la Première Guerre mondiale. Afin de produire toujours davantage pour les armées en campagne, l’organisation complète de la nation, dans tous les secteurs économiques et industriels. Accompagné de nombreux tableaux de synthèse.
La conquête des colonies allemandes. Naissance
et mort d’un rêve impérial
14/18 Editions, Saint-Cloud, 2006 (préface du professeur Jacques Frémeaux).
Au début de la Grande Guerre, l’empire colonial allemand est de création récente. Sans continuité territoriale, les différents territoires ultramarins du Reich sont difficilement défendables. De sa constitution à la fin du XIXe siècle à sa dévolution après le traité de Versailles, toutes les étapes de sa conquête entre 1914 et 1918 (388 pages, + 11 pages d’annexes, 15 pages de bibliographie, index et cartes).
Du Caire à Damas. Français et Anglais au Proche-Orient (1914-1919)
14/18 Editions, Saint-Cloud, 2008 (préface du professeur Jean-Charles Jauffret).
Du premier au dernier jour de la Grande Guerre, bien que la priorité soit accordée au front de France, Paris entretient en Orient plusieurs missions qui participent, avec les nombreux contingents britanniques, aux opérations du Sinaï, d’Arabie, de Palestine et de Syrie. Mais, dans ce cadre géographique, les oppositions diplomatiques entre ‘alliés’ sont au moins aussi importantes que les campagnes militaires elles-mêmes.
‘Etudes académiques », Riveneuve Editions, Paris, 2009.
Première étude d’ensemble en français sur la question, à partir du volume de mon habilitation à diriger des recherches. Le récit détaillé de la première opération civilo-militaire moderne d’interposition entre des factions en lutte (Allemands et Polonais) conduite par une coalition internationale (France, Grande-Bretagne, Italie), à partir des archives françaises et étrangères et de la presse de l’époque (381 pages + 53 pages d’annexes, index et bibliographie).
14/18 Editions - SOTECA, Saint-Cloud, 2010.
Le texte original de l’édition française de 1921 des mémoires de l’ancien chef d’état-major général allemand, accompagné d’un dispositif complet de notes infrapaginales permettant de situer les lieux, de rappeler la carrière des personnages cités et surtout de comparer ses affirmations avec les documents d’archives et les témoignages des autres acteurs (339 pages + 34 pages d’annexes, cartes et index).
Chronologie commentée de la Première Guerre mondiale
Perrin, Paris, 2011.
La Grande Guerre au jour le jour entre juin 1914 et juin 1919, dans tous les domaines (militaire, mais aussi politique, diplomatique, économique, financier, social, culturel) et sur tous les fronts. Environ 15.000 événements sur 607 pages (+ 36 pages de bibliographie et d’index).
Les secrets de la Grande Guerre
Librairie Vuibert, Paris, 2012.
Un volume grand public permettant, à partir d’une vingtaine de situations personnelles ou d’exemples concrets, de remettre en lumière quelques épisodes peu connus de la Première Guerre mondiale, de la question du « pantalon rouge » en août 1914 à l’acceptation de l’armistice par von Lettow-Vorbeck en Afrique orientale, après la fin des hostilités sur le théâtre ouest-européen.
Mon commandement en Orient, édition annotée et commentée des souvenirs de guerre du
général Sarrail
14/18 Editions - SOTECA, Saint-Cloud, 2012
Le texte intégral de l'édition originale, passé au crible des archives publiques, des fonds privés et des témoignages des acteurs. Le récit fait par Sarrail de son temps de commandement à Salonique (1915-1917) apparaît véritablement comme un exemple presque caricatural de mémoires d'autojustification a posteriori.
Coordination et direction d’ouvrages
Destins d’exception. Les parrains de promotion de l’Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr
SHAT, Vincennes, 2002.
Présentation (très largement illustrée, 139 pages) des 58 parrains qui ont donné leur nom à des promotions de Saint-Cyr, entre la promotion « du Prince Impérial » (1857-1858) et la promotion « chef d’escadrons Raffalli » (1998-2001).
La France Libre. L’épopée des Français Libres au combat, 1940-1945
SHAT, Vincennes et LBM, Paris, 2004.
Album illustré présentant en 191 pages l’histoire et les parcours (individuels et collectifs) des volontaires de la France Libre pendant la Seconde guerre mondiale.
SHD, Vincennes et LBM, Paris, 2005.
Album illustré présentant en 189 pages l’histoire des Croix de Guerre et de la Valeur Militaire, à travers une succession de portraits, de la Première Guerre mondiale à la Bosnie en 1995. L’album comporte en annexe une étude sur la symbolique, les fourragères et la liste des unités d’active décorées.
90e anniversaire de la Croix de
guerre
SHD, Vincennes, 2006.
Actes de la journée d’études tenue au Musée de l’Armée le 16 novembre 2005. Douze contributions d’officiers historiens et d’universitaires, français et étrangers, de la naissance de la Croix de guerre à sa perception dans la société française, en passant les décorations alliées similaires et ses évolutions ultérieures.
Les relations militaires franco-grecques. De la Restauration à la Seconde guerre
mondiale
SHD,Vincennes, 2007.
Durant cette période, les relations militaires franco-grecques ont été particulièrement intenses, portées à la fois par les sentiments philhellènes qui se développent dans l’hexagone (la France est l’une des ‘Puissances protectrices’ dès la renaissance du pays) et par la volonté de ne pas céder d’influence aux Anglais, aux Allemands ou aux Italiens. La campagne de Morée en 1828, l’intervention en Crète en 1897, les opérations en Russie du Sud en 1919 constituent quelques uns des onze chapitres de ce volume, complété par un inventaire exhaustif des fonds conservés à Vincennes.
Editions Italiques, Triel-sur-Seine, 2006 (Jean-Pierre Turbergue, Dir.).
Exceptionnel album de 550 pages, très richement illustré, réalisé en partenariat entre les éditions Italiques et le Service historique de la Défense. Toutes les opérations sur le front de Verdun en 1916 au jour le jour.
Dictionnaire de la Grande Guerre
(avec François Cochet), 'Bouquins', R. Laffont, 2008.
Une cinquantaine de contributeurs parmi les meilleurs spécialistes de la Grande Guerre, 1.100 pages, 2.500 entrées : toute la Première Guerre mondiale de A à Z, les hommes, les lieux, les matériels, les opérations, les règlements, les doctrines, etc.
Ferdinand Foch (1851-1929). Apprenez à penser
(avec François Cochet), 14/18 Editions - SOTECA, Saint-Cloud, 2010.
Actes du colloque international tenu à l’Ecole militaire les 6 et 7 novembre 2008. Vingt-quatre communications balayant tous les aspects de la carrière du maréchal Foch, de sa formation à son héritage dans les armées alliées par des historiens, civils et militaires, de neuf nations (461 pages + 16 pages de bibliographie).
Sites "Stratégie / Tactique / Défense / Sécurité"
Etudes géopolitiques européennes et atlantiques
Géographie de la ville en guerre
Sites académiques
Centre d'histoire de Sciences Po.
Classe internationale (Paris I)
Institut des études sur la guerre et la paix
Institut de recherches historiques du Septentrion
La boîte à outils des historiens
Sites d'histoire / livres d'histoire
Communisme, violence, conflits
Histoire du XIXe s. dans les pays charentais
Musées / Mémoire
In Flanders Fields Museum (Ypres)